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ALLER AU JARDIN - Il y a toujours un autre point de vue : Brigitte Bauer

ALLER AU JARDIN Il y a toujours un autre point de vue-078
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ALLER AU JARDIN Il y a toujours un autre point de vue-083
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ALLER AU JARDIN Il y a toujours un autre point de vue072
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“Un matin, l’envie me prenant de faire une promenade, je mis le chapeau sur la tête
et, en courant, quittai le cabinet de travail ou de fantasmagorie
pour dévaler l’escalier et me précipiter dans la rue.”

Robert Walser, La Promenade

ALLER AUX JARDINS est un ensemble inédit composé d'une soixantaine de photographies et de deux vidéos, réalisé entre 2010 et 2012.
Qu'est-ce qu'un jardin ? Y aller, oui, mais pour quoi faire ? Parce que l'on est de passage, en attente, parce que c'est la pause de midi, ou parce que l'on n'a pas de jardin chez soi, ou pas de chez soi tout court.
Je perçois les jardins publics comme un immense territoire de relations sociales, d'autant qu'entre les parcs et jardins officiels, s'interposent toujours ces espaces précaires et privilégiés que sont un bout de pelouse, l'ombre d'un arbre - des espaces qui sont investis en tant que jardin.
Activités solitaires, entre amis ou en famille, rencontres furtives ou rendez-vous fixes, les relations sociales du jardin public oscillent également entre l'attitude privée et la conscience d'être dans un espace public, être en contrôle, donc, autant qu'en représentation.
Attentive à la théâtralité naturelle - si j'ose dire - et consciente de l'artificialité des espaces eux-mêmes, j'ai voulu être, dans un premier temps du moins, l'observatrice ; celle qui garde une certaine distance. L'espace du jardin s'est ouvert devant moi comme un théâtre où se jouent des scènes sans cesse renouvelées. D'une photographie à l'autre, nous n'avons pas tant affaire à une série qu'à un montage qui crée du mouvement entre les images. Un élément autre s'ajoute ensuite : en passant d'une photographie à l'autre l'on peut s'apercevoir de la présence d'un personnage récurrent. Tantôt mêlé à un groupe, tantôt observateur aperçu au loin, il passe au premier plan, se devine ou disparaît puis réapparaît encore. Avec ou sans lui, nous sommes invités à observer ces jardins, à scruter les attitudes des uns et des autres, avec une candeur empreinte parfois d'une légère ironie. Élément de fiction dans des images d'apparence plutôt documentaire, il fait le lien entre les espaces qu'il investit et traverse - du parc citadin aux espaces paysagés en bord de mer, en passant par des lieux, tour à tour, splendides, tristes, laids, vides ou débordants de vie.

Brigitte Bauer

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